octobre 2019 - Violations des droits de l’homme
La hausse du ticket de métro à Santiago (de 800 à 830 pesos) déclenche une vague de manifestations qui se transforme en mouvement social, le plus important depuis la fin de la dictature. Le gouvernement de S.Piñera met en place un couvre-feu et prononce l’état d’urgence.
Du 30 octobre au 22 novembre, les enquêteurs de l’ONU se rendent au Chili et rapportent des témoignages accablants contre les forces de sécurité : actes de torture, menaces de mort, simulacres d’exécutions, viols et détentions arbitraires. Des actes qui rappellent ceux qui ont été commis pendant la dictature.
Les rapports d’Amnesty Internationale et de Human Rights Watch et de la Commission interaméricaine des droits de l’homme (CIDH) dénoncent de graves violations des droits de l’homme commises par l’armée et la police chilienne.
Un référendum aura lieu le 25 octobre 2020 concernant le changement de la Constitution ainsi que sur la nature de l’organe à laquelle ils souhaiteraient confier le pouvoir constituant : assemblée constituante ou commission parlementaire.
- 11 septembre 1973
- 13 septembre 1973
- 15 septembre 1973
- 21 septembre 1973
- 15 octobre 1973
- 18 octobre 1973
- 11 Décembre 1973
- 22 Juillet 1974
- 11 septembre 1980
- 5 octobre 1988
- 14 décembre 1989
- 11 mars 1990
- 1998
- 10 décembre 2006
- 2006
- 2010
- 2014
- 2018
- octobre 2019
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Le coup d’état
Aux premières heures du jour, la Marine investit la ville de Valparaiso, où se sont tenus, la veille, les préparatifs du coup d’Etat. Le général Pinochet, chef des armées, lance l’assaut à Santiago. Le palais présidentiel de La Moneda est assiégé, puis bombardé. Le président Allende meurt durant l’assaut dans l’enceinte du palais. -
Le journaliste Eugenio Lira recherché par les militaires
Recherché par les militaires, le journaliste Eugenio Lira Massi se présente à la chancellerie de l’ambassade de France. Jean-Noël Bouillane de Lacoste, le premier conseiller de l’ambassade, décide de l’héberger dans les locaux, pour assurer sa sécurité. « Je voulais avoir la conscience tranquille » précisera Jean-Noël Bouillane de Lacoste. -
Assassinat de Victor Jara
Le chanteur et compositeur Victor Jara, arrêté le 11 septembre, emprisonné au stade national, est exécuté après avoir été torturé et avoir eu les doigts coupés à la hache. -
Pierre et Françoise de Menthon reviennent au Chili
Retour au Chili de l’ambassadeur Pierre de Menthon. Il conforte les choix de son premier conseiller. Il participe aux obsèques du poète Pablo Neruda après lui avoir remis la légion d’honneur sur son lit de mort. -
Ouverture de la Résidence
Après la chancellerie, Pierre et Françoise de Menthon décident d’ouvrir les portes de la résidence de l’ambassade aux réfugiés. -
L’intervention de l’Abbé Pierre
L’Abbé Pierre se rend au Chili pour obtenir la libération de 4 membres de la communauté d’Emmaüs de Temuco. -
L’exercice de l’asile diplomatique non reconnu
La junte militaire cesse de reconnaître à la France comme aux Etats européens l’exercice de l’asile diplomatique. Elle refuse de délivrer de nouveaux sauf-conduits. -
Départ de Pierre et Françoise de Menthon
Après le dernier réfugié de l’ambassade (un certain Eugenio Lira Massi), Pierre et Françoise de Menthon quittent le Chili. -
Mise en place d’une nouvelle constitution politique
La nouvelle constitution politique donne un pouvoir important aux militaires. -
El No
Référendum national, conformément à la Constitution de 1980, sur la candidature du général Pinochet à la présidence. L’opposition l’emporte avec 54,6% des suffrages, en dépit des obstacles auxquels elle a dû faire face ; le « oui » obtient 42,9% des suffrages. Le projet de Pinochet (rester 8 ans de plus au pouvoir) est rejeté. -
Elections présidentielle et législatives
Patricio Aylwin est le candidat des dix-sept partis de la CCPD. Il remporte l’élection avec 55,2% des suffrages. La CCPD obtient 72 des 120 sièges à la Chambre des députés, et 22 des 38 sièges au Sénat. -
Mandat d’arrêt
Mandat d’arrêt lancé à l’encontre de Pinochet par le juge espagnol Garzon. -
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Election de Michelle Bachelet
Michelle Bachelet, socialiste, première femme à la tête du pays. -
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Violations des droits de l’homme
La hausse du ticket de métro à Santiago (de 800 à 830 pesos) déclenche une vague de manifestations qui se transforme en mouvement social, le plus important depuis la fin de la dictature. Le gouvernement de S.Piñera met en place un couvre-feu et prononce l’état d’urgence. Du 30 octobre au 22 novembre, les enquêteurs de […]
